Alors qu’aura lieu la Journée internationale des filles le 11 octobre, le Groupe Essity présente sa nouvelle étude sur le thème : « Règles à l’école : la double peine pour les filles ». Dans un contexte sanitaire inédit, le nouveau rapport du Groupe Essity lève le voile sur un enjeu majeur : les conséquences pour les jeunes filles du manque d’hygiène des toilettes scolaires associé au tabou des règles. 

Cette nouvelle étude complète celle conduite en 2018 sur le thème de l'hygiène des toilettes à l'école, et témoigne de l’engagement d’Essity à briser les tabous pour plus de bien-être. 

Les règles à l'école font partie intégrante de la vie scolaire et à ce titre, leur prise en compte est une question de bien-être, de respect de l'intimité des adolescentes et de réussite scolaire. C’est aussi fondamentalement une question d’égalité entre filles et garçons.

Pourtant ce sujet demeure, aujourd’hui encore, irrationnellement tabou. Au-delà d’un déficit d’information, le sujet impacte la scolarité des jeunes filles : difficultés à se concentrer en classe et absentéisme. Les règles à l’école représentent un enjeu de santé publique : 68% des filles interrogées se déclarent mal à l’aise à l’idée d’utiliser les sanitaires de leur école au moment de leurs règles.

« Avec cette étude, Essity nourrit une ambition simple : faire bouger les lignes, briser les tabous et renforcer la mobilisation autour de la question des règles et de l’hygiène des toilettes à l’école. Le contexte sanitaire rend une action collective encore plus urgente » déclare Marie-Claire Boslowsky, Présidente d’Essity en France.

La nouvelle étude Essity identifie 3 enjeux majeurs:

  1. Les règles, un sujet encore tabou en 2020
  2. Etat des toilettes à l’école et menstruations : une double peine pour les jeunes filles 
  3. Le contexte sanitaire actuel : des attentes fortes des parents et enfants pour changer la donne

Au-delà de ces constats, Essity formule également des pistes concrètes pour améliorer cette situation : inscription de cet enjeu à la Grande Cause nationale du quinquennat, mise en place de groupes de travail dans chaque école et une meilleure information sur le sujet. 

1/ Les règles : un sujet tabou. 54% des jeunes filles et 73% des garçons considèrent les règles comme un sujet tabou. Alors que seuls 27% des parents l’envisagent ainsi. Parce que toujours considérées comme intimes par la société et non pas comme un événement naturel qui concerne un élève sur deux tous les mois, les règles restent un sujet tabou pour les filles comme pour les garçons. Les adultes en général, et les parents en particulier, perçoivent mal la difficulté que représente pour les filles la gestion de leurs règles. Ainsi, les contraintes et l’inconfort qui accompagnent l’arrivée des règles ne sont pas toujours simples à exprimer pour les jeunes filles.

Pour Michel Cymes, médecin et animateur, “le tabou des règles est présent à tous les étages. Comment un phénomène naturel peut-il donner lieu encore aujourd’hui à un tel sentiment de honte ? Au point d’infliger une double à peine aux jeunes filles. La honte doit changer de camp. ”

2/ État des toilettes à l’école et menstruations : une double peine pour les jeunes filles. 68% des jeunes filles ne sont pas à l’aise pour changer de protection hygiénique dans les toilettes scolaires. 73% des jeunes filles se sont déjà plaintes de la propreté des toilettes pour gérer leurs règles. Cette étude illustre à quel point le manque d’attention accordée au bon état général des toilettes scolaires nuit au bien-être des jeunes filles. Manque d’intimité et d’hygiène, mauvais état général, absence de poubelles réservées aux protections périodiques usagées sont autant de réalité auxquelles elles sont confrontées. Face à cela, elles mettent en place des stratégies d’évitement et se retiennent le plus longtemps possible avant d’aller aux toilettes. Mais de tels actes ne sont pas sans conséquences sur la scolarité : 31% des filles ont déjà manqué des cours ou des journées de classe à cause de leurs règles. Difficultés à suivre les cours de sport, douleurs et crampes sont autant d’inconfort et de désagréments qui favorisent l’isolement des jeunes filles et expliquent l’absentéisme de nombre d’entre elles.  

3/ Trois recommandations pour changer la donne dans un contexte sanitaire inédit. Dans le contexte de crise sanitaire, les attentes sont fortes pour que l’amélioration de l’état des toilettes devienne une réalité. 59% des filles et 58% des garçons y voient l’occasion d’améliorer l’hygiène des toilettes à l’école.

Acteur engagé dans la promotion du droit à l’hygiène et à la santé pour tous, et pour briser les tabous autour de l’hygiène féminine et des toilettes à l’école, le Groupe Essity propose dans son rapport des pistes concrètes pour changer la donne : 

1. Inscrire la question des toilettes à l’école dans la Grande Cause nationale du quinquennat : l’égalité femme-homme. L’attention accordée aux toilettes scolaires mérite plus que jamais d’être érigée parmi les volets prioritaires de ce combat dans la mesure où l’état des sanitaires est vécu plus durement par les jeunes filles.

2. Mettre en place dans chaque école un Groupe de travail. Une action conjointe réunissant tous les acteurs concernés permettrait d’apporter une réponse efficace, concrète et pratique, aux difficultés liées aux règles que peuvent rencontrer les jeunes filles.

3. Proposer une meilleure information : clé de voûte du changement. Libérer la parole, notamment en milieu scolaire, apparaît nécessaire pour tous. Dans cette perspective, il apparaît indispensable d’associer les infirmier.es scolaires à cette réflexion, d’organiser des sessions d’information dédiées et de développer des outils pédagogiques sur le sujet des règles adaptés aux jeunes.

« Ce nouveau rapport Essity sur l’hygiène menstruelle à l’école met en lumière un angle mort de notre politique de santé scolaire » déclare Marie Tamarelle-Verhaeghe, Députée de l’Eure, et Présidente du groupe d’études de l’Assemblée Nationale dédié à la Santé à l’école. « Il nous pousse à considérer la santé dans une logique de parcours, à construire des politiques qui favorisent des comportements favorables à la santé concourant à la réussite scolaire, au bon développement des enfants et adolescents et à la réduction des inégalités » ajoute-t-elle.

Marie-Claire Boslowsky, Présidente d’Essity en France complète « Garantir aujourd’hui un environnement scolaire plus adapté aux jeunes filles, leur offrir des conditions d’enseignement qui prennent mieux en compte qui elles sont, ne doit pas être une option. C’est une priorité absolue. C’est un enjeu d’égalité».

Contacts Presse :

• Emmanuelle Mathioudakis-Burney & Maria Da Silva – 06 78 94 60 38 – France.essity@omnicomprgroup.com

• Marc Specque – 06 14 31 67 92 – marc.specque@essity.com

Le Groupe Essity 

Essity, Groupe international leader dans l'hygiène et la santé, est engagé à améliorer le bien-être grâce à des produits et solutions essentiels à la vie quotidienne. Nos produits sont commercialisés dans environ 150 pays sous les marques mondiales leaders TENA et Tork, ainsi que d'autres marques fortes, telles que JOBST, Leukoplast, Libero, Libresse, Lotus, Nosotras, Saba, Tempo, Vinda et Zewa. Essity compte environ 46.000 collaborateurs dans le monde et a réalisé un chiffre d'affaires net de 12,2 milliards d'euros en 2019. Le Groupe a son siège mondial à Stockholm, en Suède et est coté au Nasdaq de Stockholm. Essity repousse les limites pour plus de bien-être et contribue à une société durable et circulaire.

Plus d’information sur www.essity.com.

Essity en France

En France, Essity compte environ 2.500 collaborateurs répartis sur 8 sites, dont un centre de Recherche et Développement mondial spécialisé dans l’hygiène papier basé en Alsace. Essity fabrique et commercialise des produits d’hygiène et de santé leaders sur leurs marchés à travers des marques de renom telles que Actimove, Cutimed, Delta-Cast, Demak’Up, JOBST, Leukoplast, Lotus, Nana, Okay, Radiante, TENA, Tensosport et Tork.

Depuis 9 ans, Essity est partenaire de la Croix-Rouge française et permet la distribution d’environ 100.000 kits hygiène par an aux personnes défavorisées ou sans abri. Plus d'informations sur www.essity.fr et @Essity_FR